Holonet
Intercepteur Jedi Actis Eta-2
Constructeur Chantiers Navals de Kuat
Taille 5.47 mètres
Equipage 1 pilote
1 unité astromécano
Armement 2 canons laser
2 canons ioniques
Troupes -
Soute -
Hyperpropulsion Syliure-45
Affiliation Ordre Jedi
Ancienne République
Intercepteur Jedi Actis Eta-2
Faisant suite en directe ligne au célèbre chasseur Jedi Delta-7 Aethersprite, qui connut les premières batailles de la Guerre des Clones, le nouvel intercepteur Actis Eta-2 est un appareil à la fois puissant et agile, piloté quasi-exclusivement par les Chevaliers Jedi. C'est sans conteste l'un des meilleurs chasseurs de son époque, et le plus craint des Séparatistes, autant pour ses caractéristiques propres que pour le talent de ses pilotes.
En raison de l'intensité croissante du conflit qui devait embraser toute la galaxie et atteindre même le centre politique de la République, Coruscant, la société Kuat dut améliorer considérablement son précédent concept de chasseur Jedi, pour créer un nouveau modèle davantage adapté à un conflit à grande échelle. L'intercepteur Actis Eta-2 est ainsi plus petit, plus agile et plus puissant que son prédécesseur.
Le cockpit ovale du nouveau modèle de chasseur Jedi se compose d'une grande verrière offrant une vue panoramique optimale, renforcée avec des tiges de duracier et protégeant efficacement le pilote unique. Deux petites ailes situées de part et d'autre de l'appareil, capables de se rétracter en vol normal, font office de dissipateurs thermiques, et servent à manoeuvrer le vaisseau en vol atmosphérique.
Tout comme le modèle Aethersprite, l'intercepteur Actis est trop petit pour embarquer des systèmes complexes et encombrants tels qu'un hyperpropulseur, et doit donc opérer de manière identique, avec l'aide d'un anneau d'hyperpropulsion. Le modèle Syliure-45 des Industries TransGalMeg permet au vaisseau de voyager en hyperespace tout en lui offrant une autonomie appréciable lors de situations plus dangereuses, tels qu'un combat rapproché, dans lequel vitesse et agilité sont synonymes de survie.
Le problème le plus important du modèle Actis est son manque total d'écran déflecteur. Toujours dans l'optique de fabriquer un chasseur plus rapide et plus maniable que les autres, les ingénieurs de Kuat ont logiquement été obligé de faire l'impasse sur les systèmes les plus coûteux en énergie et en espace. Fort heureusement, un pilote Jedi aguerri peut se permettre de se passer d'un bouclier quand ses réflexes sont suffisants pour éviter n'importe quel tir. Mais lors de batailles rangées parfois confuses, un tir peut toucher de manière quasi-accidentelle le chasseur, qui ne peut alors compter que sur la résistance de sa coque en duracier renforcé. Une protection toutefois bien mince contre un tir de canon laser. Toutefois, l'anneau d'hyperpropulsion est lui doté d'un bouclier déflecteur, et protège efficacement l'Actis et son pilote quand les deux appareils sont reliés l'un à l'autre.
L'armement principal de l'intercepteur Jedi consiste en deux canons laser de bonne puissance, capable de pulvériser un chasseur droïde ou un chasseur tri-droïde en un coup bien placé. Deux canons ioniques viennent compléter cet arsenal pour les missions requérant une neutralisation des systèmes électroniques, et non pas une destruction. Contre les appareils droïdes de la Confédération des Systèmes Indépendants, qui ne possèdent quasiment jamais de pilote vivant, ces armes ioniques se sont montrées d'une redoutable efficacité, une salve permettant de court-circuiter les cerveaux-droides des vaisseaux ennemis.
L'Actis peut être manié par un seul pilote, secondé par une unité astromécano, typiquement un droïde R2 ou R4, situé sur le côté du vaisseau, non loin du cockpit. Contrairement aux droïdes "sectionnés" utilisés dans les modèles Delta-7, les intercepteurs Actis utilisent des unités astromécanos entières, comme plus tard les X-wings ou les Y-wings. Le rôle de l'unité R2 est principalement de gérer la navigation, les coordonnées de saut hyperspatial, mais aussi les réparations en vol et le ciblage lors des combats.
Les pilotes Jedi qui utilisent l'intercepteur Actis ne portent, contrairement aux autres pilotes de chasse, aucune combinaison spatiale. Leur seul équipement réside en un petit comlink qui leur permet de rester en contact avec le reste de la formation.
L'absence de combinaison environnementale à bord d'un petit chasseur n'est pas chose commune, et la plupart des pilotes Jedi choisissent néanmoins de prendre ce risque de manière tout à fait consciente et volontaire. Les pilotes Jedi pensent en effet qu'il est de leur devoir de montrer l'exemple de soldats braves et dévoués, qui n'ont pas peur d'aller au combat sans protection spéciale. Il va sans dire qu'une simple brêche dans le cockpit du chasseur entraînerait une décompression et une mort instantanée du pilote. Malgré cela, aucun rapport n'a jamais signalé un pilote Jedi portant une combinaison ...
Bien qu'introduits dans le conflit bien avant la fameuse Bataille de Coruscant, qui fut le tournant de la guerre, les intercepteurs Actis furent spécialement connus à cette occasion. Deux Jedi célèbres, Obi-Wan Kenobi et Anakin Skywalker, utilisèrent à cette occasion leurs chasseurs pour attaquer la flotte ennemie à la tête de plusieurs escadrons de chasseurs clones ARC-170, et parvinrent même à s'infiltrer à bord de la Main Invisible, le croiseur de commandement du Général Grievous, pour sauver le Chancelier Palpatine des griffes de la CSI.
Après l'instauration de l'Empire et surtout le déclenchement de l'Ordre 66 par Palpatine, la plupart des chasseurs Jedi Actis furent détruits - le plus souvent avec leur occupant à bord. Ces appareils de très bonne facture, malgré leurs qualités, étaient cependant conçus de manière trop évidente pour les chevaliers Jedi, et leur nombre chuta donc énormément quand l'Ordre Jedi disparut. Les ingénieurs de Kuat se servirent néanmoins de plusieurs concepts de l'Actis pour construire leur nouvelle lignée de chasseurs au profit de l'Empire, notamment le Chasseur TIE/ln et le prototype x1 dont se servit Dark Vador pendant plusieurs années.